‘ELLIPSE Les métamorphoses de l’esapce poétique’, proposition artistique de D.D.A | diffusing digital art dans TECHNOMANCIE2
Cette année, D.D.A | diffusing digital art s’associe à la programmation du Collectif deletere en proposant ELLIPSE, une proposition de Constance Juliette Meffre dans le cadre de l’événement TECHNOMANCIE 2, temps fort associant des résidences, exposition, concerts & performances
Cet évènement initié à l’origine par le Collectif deletere basé au Couvent Levat à Marseille, entre fiction dystopique et réalité altérée, se veut un observatoire des univers parallèles générés via les outils numériques.
Manipulation de la réalité, hyperespace, multidimensions, univers de poche, plan astral s’entrecroisent dans des propositions sonores et visuelles d’artistes du collectif délétère qui ont également formulés pour l’occasion des invitations.
Les temps forts :
>Pré-ouverture le 2 octobre lors d’une soirée de projections au Vidéodrome2 : soirée gratuite
>Artistes en résidence du 7 au 11 octobre
>TECHNOMANCIE les 12 / 13 octobre au Couvent LEVAT : ouverture au public : exposition, conférences, performances & concerts
ARTISTES
Marie Liehnard (Allemagne)| LOGICS OF GOLD
INSTALLATION dans la Chapelle du Couvent
Vidéo de réalité virtuelle 2018,flocons d’or 5’00 « . 22 carats, feuille de métal doré, ballon météo & hélium, caméra panoramique 360 °Un ballon d’ hélium doré de deux mètres de diamètre, sur lequel est fixée une caméra panoramique à 360 °, s’élève dans les cieux. Cette caméra filme tout l’environnement: le monde devient de plus en plus petit en direction du bord de l’espace, jusqu’à ce qu’il éclate à 35 km d’altitude. Le moment spectaculaire où le ballon explose, diffuse ses particules d’or puis retombe sur terre fait également partie de la vidéo à 360 ° VR. Les résultats de la réalité virtuelle entièrement immersifs donnent visuellement une expérience physique étonnamment accablante d’apesanteur. » http://marie-lienhard.com/logics-of-gold/
Ewen Chardronnet (Paris)| Field_notes / The heavens
RENCONTRE – 13 octobre de 14:00 à 15:00 – Dans le verger
Ewen Chardronnet présentera son récent voyage de recherche à Field_Notes, un laboratoire de terrain d’art et de science à la Station biologique de Kilpisjärvi en Laponie/Finlande. Ewen Chardronnet accueillait le groupe Second Order composé de philosophes, théoriciens, chercheurs indépendants et autres praticiens compétents. Leur travail comportait deux volets : d’une part, ils faisaient de la recherche sur les autres groupes et, d’autre part, ils jouaient le rôle d’agents discursifs introduisant des perspectives critiques afin de dépasser les limites, les méthodes et les pratiques traditionnelles de la recherche. Second Order a favorisé les approches non académiques afin de passer en revue les points de vue que l’on a tendance à adopter par défaut. Ils se sont par exemple inspirés du perspectivisme anthropologique, ainsi que des connaissances contextuelles et des méthodologies décoloniales telles que la contre-poétique et la désobéissance épistémique, pour donner à d’autres groupes Field_Notes des outils pour défier les régimes dominants du ciel et de l’espace institués depuis la naissance de l’aéronautique et de l’aérospatiale.
En fonction des conditions météorologiques, il vous proposera une expérience Aerocene en plein air (www.aerocene.org)





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Luce Moreau (Marseille)| Camouflées
PERFORMANCE – 12 octobre de 14:00 à 19:00 – Dans les jardins
Fiction d’anticipation mettant en scène des ruches abandonnées qui sont peintes en trompe-l’oeil de façon à «disparaître», à se fondre dans le paysage. Notions de résilience , de camouflage, de survie. L’abeille doit-elle se cacher des humains pour survivre?
L’action par l’artiste de peindre les ruches est également une performance, une anamorphose dans l’espace et dans le temps.
Elena Biserna (Marseille) | SOUNDBORDERSCAPES
RENCONTRE – 13 octobre de 13:00 à 14:00 – Dans le verger
Les frontières sont devenues aujourd’hui plus importantes que jamais, touchant à tous les aspects de nos vies et soulevant des problèmes culturels, sociaux, économiques et politiques cruciaux apparus dans les tensions entre leur durcissement et les luttes qu’elles nourrissent. L’intervention ‘SoundBorderscapes’ souhaite interroger le potentiel du microphone pour « donner voix » à ces territoires, mais aussi celui de l’écoute comme outil pour défier la compréhension traditionnelle de la frontière comme ligne de séparation entre différentes entités territoriales.
Les frontières sont devenues aujourd’hui plus importantes que jamais, touchant à tous les aspects de nos vies et soulevant des problèmes culturels, sociaux, économiques et politiques cruciaux. SoundBorderscapes souhaite interroger le potentiel du microphone pour « donner voix » à ces territoires, mais aussi celui de l’écoute comme outil pour défier la compréhension traditionnelle de la frontière comme ligne de séparation entre différentes entités territoriales.
Le terme « borderscape » – introduit initialement par les arts, puis adopté dans le champ des études sur les frontières – implique une compréhension complexe, plurielle et ambiguë des frontières. Premièrement, il propose une image temporelle et dynamique de la frontière, pensée comme un espace fluide, en permanente construction, redéfini, renforcé ou subverti par une multiplicité de discours, de pratiques et de corps. Deuxièmement, le terme renvoie à une pensée et à une représentation des frontières tenant compte de leur nature culturellement construite.
De son côté, le « paysage sonore » (soundscape) qualifie l’environnement sonore qui entoure l’auditeur : un espace toujours relationnel, temporel et dynamique. Les deux termes soulignent ainsi le dynamisme, la fluidité et la multiplicité du réel. Ils insistent sur sa nature culturelle et complexe, mais aussi sur le rôle des sujets (individuels et collectifs) dans sa définition, sa production et sa matérialisation.
En repartant de ces similitudes, cette intervention introduit le terme de « soundborderscape » pour présenter un ensemble de projets artistiques se confrontant aux frontières géopolitiques à travers le recours aux sons et à l’écoute, y compris Hong Kong SoundBorderscapes : un programme de mentorship que j’ai mené en 2019 avec soundpocket pour explorer l’identité culturelle et la politique identitaire à Hong Kong via l’écoute, la marche, l’enregistrement et le récit.
En enregistrant, composant ou explorant des pratiques vocales ou sonores, ces projets rendent audibles et amplifient les processus à l’œuvre aux frontières, voire rendent compte du processus que constitue la frontière elle-même. De plus, ils proposent de considérer l’écoute comme un instrument propice pour engager une épistémologie critique de la frontière et, ce faisant, la repensent de manière située, relationnelle, dynamique et complexe. Envisagées du point de vue de l’écoute, les frontières perdent, en effet, leur image linéaire et deviennent des flux en mouvement permanent soit des membranes constamment traversées par le passage de l’autre.
Les frontières sont devenues aujourd’hui plus importantes que jamais, touchant à tous les aspects de nos vies et soulevant des problèmes culturels, sociaux, économiques et politiques cruciaux apparus dans les tensions entre leur durcissement et les luttes qu’elles nourrissent. L’intervention ‘SoundBorderscapes’ souhaite interroger le potentiel du microphone pour « donner voix » à ces territoires, mais aussi celui de l’écoute comme outil pour défier la compréhension traditionnelle de la frontière comme ligne de séparation entre différentes entités territoriales.
Le terme « borderscape » – introduit initialement par les arts, puis adopté dans le champ des études sur les frontières – implique une compréhension complexe, plurielle et ambiguë des frontières. Premièrement, il propose une image temporelle et processuelle, autrement dit dynamique de la frontière, pensée comme un espace fluide, en permanente construction, redéfini, renforcé ou subverti par une multiplicité de discours, de pratiques et de corps. Deuxièmement, le terme renvoie à une pensée et à une représentation des frontières tenant compte de leur nature culturellement construite.
De son côté, le « paysage sonore » (soundscape) qualifie l’environnement sonore qui entoure l’auditeur, un espace relationnel, temporel et dynamique, que l’expérience d’écoute ne cesse de produire et de réactiver à chacune de ses manifestations. Les deux termes soulignent ainsi le dynamisme, la fluidité et la multiplicité du réel. Ils insistent sur sa nature culturelle et complexe, mais aussi sur le rôle majeur des sujets (individuels et collectifs) dans sa définition, sa production et sa matérialisation.
En repartant de ces similitudes, cette intervention entend introduire le terme de « soundborderscape » pour présenter un ensemble de projets artistiques se confrontant aux frontières géopolitiques à travers le recours aux sons et à l’écoute. En enregistrant, composant ou explorant des pratiques vocales ou sonores, ces projets rendent audibles et amplifient les processus à l’œuvre aux frontières, voire rendent compte du processus que constitue la frontière elle-même. De plus, ils proposent de considérer l’écoute comme un instrument propice pour engager une épistémologie critique de la frontière et, ce faisant, la repensent de manière située, relationnelle, dynamique et complexe. Envisagées du point de vue de l’écoute, les frontières perdent, en effet, leur image linéaire et deviennent des flux en mouvement permanent, alimentés par une quantité d’événements aux influences réciproques, soit des membranes constamment traversées par le passage de l’autre.
Pascale Leblanc Lavigne (Québec) | L’ENVOLÉE
INSTALLATION dans La Sacristie
‘L’envolée’ est une sculpture cinétique et sonore à l’aspect instable faite de matériaux modestes et industriels. Déséquilibré au sommet d’un arbre en acier fin, un moteur active laborieusement les tiges de cuivre de façon à ce qu’elles battent. Au fur et à mesure que les tiges de métal montent et descendent, elles se heurtent les unes aux autres de façon disjointe et produisent des sons métalliques. Tous les éléments de la sculpture sont fabriqués et assemblés de façon décontractée, voire extemporanée. Ainsi, les rythmes erratiques induits par le mouvement et le son, ainsi que l’esthétique brute des composants, intensifient l’aspect dangereux, mais délicat de cette réalisation.
HANK! (Marseille) | CONCERT
MUSIQUE – Le 12 octobre de 21:15 à 22:15 – Sur la grande scène
1969, les Américains envahissent la lune.
Charles Bukowski s’en fout, il picole et enregistre ses poèmes, tout seul, dans sa chambre à Los Angeles.
2016, Bukowski est mort depuis un bail.
Trois mecs tombent par hasard sur ses enregistrements et décident qu’ils ne trouveront pas meilleur chanteur, vivant ou mort.
Ils appellent le groupe HANK !
Si vous aimez le punk bancal et le hip-hop crasseux, la basse épaisse et les courses de chevaux, les synthés enrhumés et la lumière des néons ; HANK ! est pour vous.HANK ! c’est beau comme un sexe avec les poils, comme un cigare écrasé dans une assiette pas finie, comme un smog accouchant d’un soleil.

Les artistes de TECHNOMANCIE2
JENNY ABOUAV MATTHIEU BERTEA ELENA BISERNA BRANE PROJECT EWEN CHARDRONNET CLEMENCE DOUTRE NAO JEAN-MARC DUCHENNE FENSHU LUCIEN GAUDION HANK! GRÉGOIRE LAUVIN PASCALE LAVIGNE
GUANGLI LIU & HUIMIN WU MARIE LIENHARD LUCE MOREAU YANN MINH RYBN ADELIN SCHWEITZER DAMIEN SORRENTINO PINA WOOD

La technomancie, également appelée technomagie, est un terme de science-fiction et de fantasy qui fait référence à une catégorie de capacités magiques affectant la technologie ou à des pouvoirs magiques obtenus grâce à l’utilisation de la technologie.
C’est un bagage de technologie et de fantaisie, un suffixe utilisé dans les sciences de la magie pour désigner des types spécifiques de spécialisation ou de divination.
COPRODUCTION
Coproducteur et partenaire : Collectif DELETERE, un laboratoire nomade au sein duquel la recherche se concentre sur les nouvelles technologies en tant que médium artistique.
Résolument transversale, l’association produit et diffuse essentiellement des œuvres et des performances multimédia qui interrogent le public sur sa relation aux Machines.
Fondé à Marseille en 2013, deletere abrite désormais un collectif d’artistes et de techniciens réunis par leur complémentarité technique et leur curiosité pour ce médium composé de NAO, Damien Sorrentino, Gaëtan Parseihian, Lucien Gaudion, Adelin Schweitzer & Grégoire Lauvin.
DDA contemporary art | Diffusing Digital Art
deletere
Association Juxtapoz
Avec le soutien de la Ville de Marseille, de la Région PACA et du DICREAM
**Informations pratiques*
Couvent Levat – 52 Rue Levat, 13003 Marseille

LOGICS OF GOLD © Marie Liehnard
















































































































